La raie léopard

Aussi fascinante qu'un vol d'oiseau

La raie léopard, de son nom scientifique, Aetobatus narinari, fait partie comme les requins, des chondrichtyens, qui sont les poissons cartilagineux.
 

On l’appelle également, raie aigle, du fait de sa nage gracieuse réalisée avec amplitude grâce à ses ailes pectorales, comparable à un vol d’oiseau, et de son museau plat, en forme de bec.

Elle est facilement reconnaissable grâce à sa forme caractéristique en losange, sa couleur noire à bleuâtre, les taches blanches qui parsèment son dos et sa longue queue effilée. Les raies léopards peuvent atteindre jusqu’à 3 mètres d’envergure et peser plus de 200 kilos, mais la plupart des individus oscille entre 1 à 2 mètres de diamètre. 

Malgré son apparence majestueuse et inoffensive, attention à sa queue ! Equipée de 2 à 6 dards venimeux, la raie léopard s’en sert en cas de danger et ses piqûres très douloureuses, peuvent provoquer des malaises et des pertes de connaissance.
 

La raie léopard peut vivre seule, mais elle reste un animal sociable qui peut se retrouver dans des groupes d’une dizaine d’individus, vivant à une profondeur pouvant aller jusqu’à 80 mètres. Elle est présente dans l’océan Atlantique tropical : en Floride, dans les Caraïbes, sur les côtes du Brésil et du Mexique ainsi que le long du Golfe de Guinée.

Elle chasse sur les fonds sableux en fouillant le sol avec son « bec » afin de trouver quelques mollusques et crustacés, qu’elle peut facilement attraper grâce à sa bouche ventrale et à sa tête aplatie.   

Classée en statut quasi menacé selon la liste rouge des espèces menacées de l’IUCN, la raie léopard est fragile car elle a un mode de reproduction lent et est souvent capturée accidentellement par des filets de pêche.

Aujourd’hui en Martinique, la pêche, le colportage, la conservation, l’achat ou la vente de la raie Léopard est strictement interdit en tout temps et en tout lieu.

 

Depuis l’année 2023, un premier protocole de suivi des raies et requins est déployé par le Parc naturel marin de Martinique : INA-Scuba

La coordination et la mise en œuvre de ce projet est assurée par le bureau d’études Aquasearch . Il s’agit d’un suivi de sciences participatives mené en partenariat avec les clubs de plongée volontaire. A ce jour, 16 clubs de plongée de la Martinique participent au projet.

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Dossier de presse relatif au protocole INA-Scuba